Pascal Siakam, MVP de la finale de conférence Est : un héros camerounais propulse les Pacers en Finals


NBA — Vingt-cinq ans après leur dernière apparition en Finals NBA, les Indiana Pacers retrouvent la grande scène. Et si ce retour au sommet a été possible, c’est en grande partie grâce à Pascal Siakam, désigné MVP de la finale de conférence Est 2025.

Dans une série palpitante contre les New York Knicks, conclue en six manches, Siakam a survolé les débats. Le Camerounais a tourné à 24,8 points, 5 rebonds, 3,5 passes et 1,3 interception de moyenne, avec un impressionnant 52% de réussite au tir (dont 50% à 3-points) et 67% aux lancers francs. Des statistiques qui ont convaincu cinq des neuf votants, lui permettant de devancer son coéquipier Tyrese Haliburton (cinq voix contre quatre) dans la course au prestigieux Larry Bird Trophy.

« Je suis juste un jeune gars du Cameroun qui a tout donné pour le basket », a confié Siakam, humble et ému, en conférence de presse. Arrivé aux États-Unis à 18 ans, « Spicy P » a déjà goûté au sommet en 2019 avec les Raptors. Six ans plus tard, il rêve d’un deuxième sacre, cette fois sous les couleurs des Pacers.

Dans cette série, le Game 6 décisif a été son chef-d’œuvre : 31 points pour sceller la qualification, après avoir déjà brillé lors des Games 2 (39 points) et 4 (30 points). Sa régularité et son sang-froid dans les moments clés ont fait la différence, tandis qu’Haliburton a payé cher un Game 5 manqué.

Depuis son arrivée en janvier 2024, Siakam s’est imposé comme le moteur et l’âme de cette équipe d’Indiana. Deux finales de conférence disputées en à peine un an et demi, et désormais une chance de décrocher un deuxième titre NBA. « Je suis tellement heureux ici. On a une équipe formidable et on joue un basket qui me plaît », a-t-il souligné, tout sourire, au milieu des célébrations.

Mais le défi qui attend les Pacers s’annonce immense. Les Oklahoma City Thunder, finalistes annoncés et favoris, se dressent sur leur route. Pour Siakam et ses coéquipiers, il faudra encore se surpasser pour décrocher le graal.

Quoi qu’il en soit, la belle histoire entre le Camerounais et Indiana ne fait que commencer. À 31 ans, Pascal Siakam a prouvé qu’il était encore au sommet de son art. Et ce printemps 2025 pourrait bien être celui où le jeune homme de Douala écrira une nouvelle page de légende dans l’histoire de la NBA.

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