S’il admire les deux, c’est Samuel Eto’o qui semble incarner pour lui l’idéal du leader. Un attaquant hors normes, un compétiteur né, mais surtout un symbole pour toute une génération.
“Le grand 9 ? C’est le patron. Il y a un match qu’il faut gagner, tu sais que Samuel va régler le problème.”
Triple vainqueur de la Ligue des champions, double champion d’Afrique, Eto’o n’a pas seulement brillé par ses statistiques. C’est son mental, sa présence, et son engagement pour l’Afrique qui impressionnent Ayew :
“J’adorais sa fierté, sa prestance, son assurance… Il était toujours sûr de lui, le fait de toujours revendiquer que l’Africain puisse faire ce que l’Européen fait.”
Dans un passage fort de l’émission, Ayew replace Eto’o dans la lignée de son propre père, Abedi Pelé, autre monument du football africain. Un clin d’œil affectueux mais assumé :
“C’est le plus grand joueur africain après Abedi Pelé.”
Et de conclure, avec une admiration teintée de fraternité :
“Ça c’est mon grand-frère. Il n’y a pas de discussion. C’est le patron.”
