Une révocation contestée
Début avril, le Comité exécutif de la Feguifoot a décidé de révoquer provisoirement son président, Bouba Sampil, lors d’une réunion initialement annulée par ce dernier. Cette décision, prise à l’unanimité des membres présents, repose sur des accusations de gestion opaque, de conflits d’intérêts et de gouvernance autoritaire.
Ingérence ministérielle
Le ministre des Sports, Kéamou Bogola Haba, a adressé une lettre à la Feguifoot le 14 avril, indiquant que l’agrément de la fédération avait expiré le 28 mars, rendant nulles toutes les décisions prises après cette date. Il a convoqué une réunion avec le président et les membres du Comité exécutif pour discuter de cette situation.
Risque de sanctions internationales
La FIFA, qui interdit toute ingérence politique dans les affaires des fédérations nationales, n’a pas encore réagi officiellement à cette crise. Cependant, des précédents, comme la suspension du Congo Brazzaville pour des raisons similaires, laissent craindre une sanction imminente si la situation n’est pas résolue rapidement.
Perspectives
En l’absence de reconnaissance officielle d’un nouveau président par la FIFA, Bouba Sampil reste, jusqu’à nouvel ordre, l’interlocuteur légitime de l’instance internationale. Une mission de la FIFA est attendue à Conakry pour évaluer la situation et proposer des solutions.
La crise actuelle souligne la nécessité d’une gouvernance transparente et respectueuse des statuts pour préserver l’intégrité du football guinéen