Le Paris Saint-Germain a enfin décroché le Graal. Après tant d’années à courir derrière le prestigieux trophée, le club de la capitale a remporté la première Ligue des champions de son histoire, en infligeant une humiliation historique à l’Inter Milan (5-0). C’est la plus large victoire jamais enregistrée en finale de la compétition.
La jeunesse triomphante
Sous la houlette de Luis Enrique, devenu le sixième entraîneur à soulever la coupe aux grandes oreilles avec deux clubs différents, le PSG a offert un festival offensif dès les premières minutes. Le jeune Désiré Doué, tout juste 19 ans, a été le héros de la soirée. Après avoir délivré une passe décisive à Achraf Hakimi (12e), il a doublé la mise huit minutes plus tard grâce à un tir détourné par Dimarco.
Doué est ainsi entré dans l’histoire en devenant le troisième adolescent à marquer en finale, après Patrick Kluivert en 1995 et Carlos Alberto en 2004. Il a ensuite inscrit un doublé en seconde période (63e), couronné d’un sang-froid exceptionnel, à la conclusion d’une action collective initiée par Vitinha et Ousmane Dembélé.
Une démonstration collective
Le PSG a étouffé l’Inter, incapable de répondre à l’intensité et à la créativité des Parisiens. Khvicha Kvaratskhelia a ajouté un quatrième but d’une frappe splendide, tandis que Senny Mayulu, 19 ans lui aussi, a scellé le triomphe dans les dernières minutes, devenant le quatrième adolescent à marquer en finale de C1.
Les joueurs de Luis Enrique, portés par une stratégie de jeu basée sur la jeunesse et l’ambition collective, ont fait voler en éclats une équipe lombarde vieillissante, qui n’a jamais trouvé les ressources pour exister.
La consécration d’un projet collectif
Cette victoire retentissante marque un tournant pour le PSG, qui semble avoir définitivement tourné la page des années « bling-bling ». Exit l’ère des superstars Neymar, Messi et Mbappé : place à une génération audacieuse, portée par des talents comme Doué, Kvaratskhelia ou encore Mayulu, et un entraîneur qui a su façonner une équipe soudée.
Luis Enrique, ému, a salué « un moment historique » et « une connexion forte avec les joueurs et les supporters ». Marquinhos, capitaine du PSG, a exprimé sa gratitude et sa fierté :
« Je vous aime ! On a souffert, c’était très difficile. Sans vous, les supporters, on n’aurait pas pu. Profitez de ce moment, les gars ! Merci ! On la ramène à la maison ! »
Quant à Désiré Doué, il a confié, le sourire radieux :
« Merci Paris, merci le Parc ! On a écrit l’histoire. C’est un rêve d’enfant devenu réalité. »
Une fierté nationale
La victoire du PSG a été saluée bien au-delà de la capitale. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a évoqué « une victoire historique qui rend tous les Parisiens fiers ». Marie Barsacq, ministre des Sports, a parlé d’« un moment de fête pour toute la France ». Le président du club, Nasser al-Khelaïfi, a insisté :
« On n’est pas seulement un club parisien, on est un club français. On l’a fait pour la France. »
Et maintenant ?
La soirée du 31 mai 2025 restera gravée à jamais dans les mémoires des supporters du PSG. Après Marseille en 1993, Paris a enfin écrit son nom au palmarès, avec la manière. Le rêve est devenu réalité, et le PSG ne compte pas s’arrêter là.
« On a une équipe jeune, on construit pour le futur. La Ligue des champions, ce n’est qu’un début », a déjà prévenu Nasser al-Khelaïfi.
Les célébrations peuvent commencer. Paris est au sommet de l’Europe. Une nouvelle page s’ouvre.