Malawi : enquête ouverte après de graves accusations d’attouchements sexuels dans la sélection féminine


Un scandale sexuel éclate au grand jour au sein de la Fédération malawienne de football (FAM). Daud Mtanthiko, membre influent du comité exécutif de la FAM, est accusé de harcèlement et d’attouchements sexuels sur une responsable de la délégation de l’équipe féminine nationale.

Les faits remontent à février 2025, lors d’un déplacement des Scorchers (surnom de l’équipe féminine du Malawi) en Zambie pour des matchs amicaux. Selon les révélations de Bola News, la victime a reçu des messages insistants avant que Mtanthiko n’essaie de l’attirer dans sa chambre d’hôtel. Après avoir refusé, elle aurait été surprise dans sa propre chambre par le dirigeant, qui aurait alors fermé la porte, baissé son pantalon et tenté de la contraindre à un rapport sexuel.

« Il m’a attrapée violemment et m’a poussée sur le lit. J’ai résisté. Il a arrêté seulement quand j’ai menacé de crier », a-t-elle raconté.

Malgré la gravité des accusations, aucune mesure immédiate n’a été prise par la fédération. Pire encore, Mtanthiko a de nouveau été envoyé avec la sélection féminine en Afrique du Sud en avril, où il aurait répété le même comportement abusif.

La FAM, restée silencieuse pendant près de deux mois, n’a publié un communiqué que le 15 avril 2025, après les fortes pressions du COSAFA (Conseil des fédérations d’Afrique australe). La fédération y annonce l’ouverture d’une “enquête officielle”, mais sans jamais nommer Mtanthiko, alors qu’il était le seul dirigeant présent lors des deux déplacements.

Une crise de leadership à la FAM
L’affaire ébranle déjà la direction du nouveau président Fleetwood Haiya, élu en décembre 2023 avec le slogan “Transform the Game”, censé marquer une rupture avec les pratiques du passé. Mais l’omerta et la lenteur à réagir viennent ternir cette image de renouveau.

« C’est une véritable crise de leadership », déclare un analyste. « Le silence de la FAM et sa réaction tardive envoient un très mauvais signal en matière de protection des femmes et de responsabilité. »

Cette affaire rappelle le scandale qui a coûté son poste à Luis Rubiales en Espagne après son comportement inapproprié envers la joueuse Jenni Hermoso. Sauf qu’au Malawi, aucune sanction concrète n’a encore été prononcée, et la victime n’a toujours pas obtenu justice.

Le monde du football sous tension
Alors que les Scorchers jouissent d’une immense popularité depuis leur titre au COSAFA 2023, cette affaire révèle des failles profondes dans la protection des femmes dans le sport. Le silence prolongé de la FAM pose aussi la question de la complicité institutionnelle face à des actes d’une extrême gravité.

Le monde du football retient son souffle. La Fédération malawienne agira-t-elle avec fermeté, ou choisira-t-elle de protéger l’un des siens, au prix de la crédibilité du sport ?

Un scandale sexuel éclate au grand jour au sein de la Fédération malawienne de football (FAM). Daud Mtanthiko, membre influent du comité exécutif de la FAM, est accusé de harcèlement et d’attouchements sexuels sur une responsable de la délégation de l’équipe féminine nationale.

Les faits remontent à février 2025, lors d’un déplacement des Scorchers (surnom de l’équipe féminine du Malawi) en Zambie pour des matchs amicaux. Selon les révélations de Bola News, la victime a reçu des messages insistants avant que Mtanthiko n’essaie de l’attirer dans sa chambre d’hôtel. Après avoir refusé, elle aurait été surprise dans sa propre chambre par le dirigeant, qui aurait alors fermé la porte, baissé son pantalon et tenté de la contraindre à un rapport sexuel.

« Il m’a attrapée violemment et m’a poussée sur le lit. J’ai résisté. Il a arrêté seulement quand j’ai menacé de crier », a-t-elle raconté.

Malgré la gravité des accusations, aucune mesure immédiate n’a été prise par la fédération. Pire encore, Mtanthiko a de nouveau été envoyé avec la sélection féminine en Afrique du Sud en avril, où il aurait répété le même comportement abusif.

La FAM, restée silencieuse pendant près de deux mois, n’a publié un communiqué que le 15 avril 2025, après les fortes pressions du COSAFA (Conseil des fédérations d’Afrique australe). La fédération y annonce l’ouverture d’une “enquête officielle”, mais sans jamais nommer Mtanthiko, alors qu’il était le seul dirigeant présent lors des deux déplacements.

Une crise de leadership à la FAM
L’affaire ébranle déjà la direction du nouveau président Fleetwood Haiya, élu en décembre 2023 avec le slogan “Transform the Game”, censé marquer une rupture avec les pratiques du passé. Mais l’omerta et la lenteur à réagir viennent ternir cette image de renouveau.

« C’est une véritable crise de leadership », déclare un analyste. « Le silence de la FAM et sa réaction tardive envoient un très mauvais signal en matière de protection des femmes et de responsabilité. »

Cette affaire rappelle le scandale qui a coûté son poste à Luis Rubiales en Espagne après son comportement inapproprié envers la joueuse Jenni Hermoso. Sauf qu’au Malawi, aucune sanction concrète n’a encore été prononcée, et la victime n’a toujours pas obtenu justice.

Le monde du football sous tension
Alors que les Scorchers jouissent d’une immense popularité depuis leur titre au COSAFA 2023, cette affaire révèle des failles profondes dans la protection des femmes dans le sport. Le silence prolongé de la FAM pose aussi la question de la complicité institutionnelle face à des actes d’une extrême gravité.

Le monde du football retient son souffle. La Fédération malawienne agira-t-elle avec fermeté, ou choisira-t-elle de protéger l’un des siens, au prix de la crédibilité du sport ?

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