Le 13 mai 2025, les Indiana Pacers ont écrit une page mémorable de leur histoire en éliminant les Cleveland Cavaliers (114-105) lors du cinquième match des demi-finales de la Conférence Est. Menés de 19 points, les hommes de Rick Carlisle ont renversé la vapeur grâce à un collectif solide et surtout à un Pascal Siakam décisif, auteur de 21 points dans un match sous haute tension.
Bien qu’il n’ait pas été le meilleur marqueur, c’est bien Siakam qui a incarné la résilience et l’équilibre de cette équipe. Présent des deux côtés du terrain, il a su apporter sa polyvalence au moment clé du match, guidant les siens à travers un quatrième quart-temps parfaitement maîtrisé. Sa performance, conjuguée aux 31 points de Tyrese Haliburton et aux 18 unités d’Andrew Nembhard, a scellé le sort des Cavaliers, pourtant grands favoris avec un impressionnant bilan de 64 victoires en saison régulière.
Donovan Mitchell, pourtant étincelant avec 35 points, n’a pas pu éviter la déroute de Cleveland, qui n’aura remporté aucun match à domicile dans cette série. Leur entraîneur Kenny Atkinson n’a pu que saluer la supériorité des Pacers et reconnaître une saison terminée avec amertume.
Après la rencontre, Pascal Siakam s’est exprimé avec une lucidité et une fierté qui traduisent l’état d’esprit de toute l’équipe :
« Je pense que nous travaillons dur. Nous avons un groupe de personnes qui, probablement, n’ont rien reçu en cadeau. Nous sommes dans une situation où, au final, personne ne voulait vraiment nous voir gagner. »
« Quand vous avez ça, vous développez cette croyance : “C’est nous contre tout le monde.” C’est notre équipe, c’est notre réalité. Cet été, je leur ai dit : ‘Regardez autour de vous, c’est avec ces gars-là qu’on va se battre.’ »
« On croit en nous depuis le début. Quand les temps sont durs, on compte les uns sur les autres. Et c’est tout, pour être honnête. »
Grâce à cette victoire, Indiana atteint la finale de la Conférence Est pour la première fois depuis 2014. Les Pacers attendent désormais le vainqueur de l’affrontement entre les Boston Celtics et les New York Knicks. Une chose est sûre : avec un Siakam à ce niveau, les ambitions sont plus que jamais légitimes